Marchés Chicago : les produits agricoles rebondissent

Mercredi, le blé et le maïs avaient tous deux dégringolé à leur plus bas niveau sur deux ans, sous la pression continue d'une crainte d'un excès de l'offre au moment où les récoltes américaines s'annoncent excellentes. Ces prix très bas ont provoqué des « prises de bénéfices de ceux qui avaient parié à la baisse », a estimé Dax Wedemeyer. Le maïs a également bénéficié de doutes grandissants sur les estimations du ministère américain de l'Agriculture, qui prévoit une récolte record, même si les experts s'accordent à dire qu'elle sera d'un très bon niveau. « Les rendements faibles des moissons précoces dans le sud et dans le Midwest » ont fait progresser le prix de la céréale, ont jugé les analystes de la maison de courtage Allendale dans une note, en se montrant prudents sur « combien de temps cela durerait ».

Pour le blé, au delà des mouvements techniques, plusieurs problèmes de qualité des grains en France et en Russie ont pu donner un coup de pouce. Les cours n'ont pas semblé souffrir de l'annulation par l'Egypte, premier pays importateur, d'un appel d'offre pour lequel il n'avait reçu qu'une seule proposition en raison d'un durcissement de son cahier des charges sanitaire. En revanche, le cours du soja est presque stable « sous la pression de la perspective de rendements encore meilleurs lors de la nouvelle estimation de l'USDA, qui sera publiée le 12 septembre », a expliqué Dax Wedemeyer.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 3,2375 dollars contre 3,1550 dollars la veille. Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, valait 3,9475 dollars, contre 3,8825 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 9,4375 dollars contre 9,4300 dollars précédemment.